»-. Il ne pouvait pas se rappeler quand il avait dessiné les premières feuilles, le rameau de bambou. Le bambou qui plie sous le vent et ne casse jamais. Il avait peint dans la fièvre, brin après brin, pendant que, dans sa tête, il entendait l’écho des paroles du peintre Chin Chao. – Les passions de ce monde sont des voleurs de vie. Les hommes vertueux s’occupent de musique, de calligraphie et de peinture, et ne se laissent pas aller aux désordres du désir -. Heure après heure, il avait travaillé jusqu’à ce que le 🖌️parût voler de lui-même, saisir tout seul et sans hésiter la forme étroite des feuilles de bambous.

Alors, 🌃 après 🌃, il élargit graduellement son répertoire, le bouquet d’ 🌲, le ciel, la brume, l’ombre du clair de 🌙, le personnage endormi, jusqu’à maîtriser toutes les formes du Manuel du Jardin de la Graine de Moutarde. Pour capturer leur essence, il attendait parfois une soirée entière, se rappelant un paysage ou un sentiment. Mais, une fois que le 🖌️attaquait le papier, l’image naissait dans un jaillissement d’énergie. Une fois sa vision matérialisée, il se sentait à la fois épuisé et rafraîchi. Cette 🌃, il voyait un bassin paisible avec des carpes, et l’éclair d’une jupe en mousseline. Il trempa son 🖌️ dans l’eau pure, en mouilla le bout dans l’encre pâle, et le pressa sur le papier pour que l’encre s’étalât des deux cotés pour délimiter la surface de l’eau… » Bette Bao Lord (🌙 de printemps)
Beau récit sur la façon de dessiner ! Je ne sais pas pourquoi, je ne reçois plus votre newsletter, pourtant, j’apparais toujours comme suivant le blog sur le site !
J’aimeAimé par 1 personne
Aïe, la technique !❤️
J’aimeJ’aime