Le monde du silence… façon Christine

Je rêve d’un monde qui ne serait pas pollué par tous ces bruits dits civilisationnels. Ces sonneries de téléphone dans les lieux publics, et conversations privées qui s’ensuivent. La télévision de mon voisin, l’été, toutes fenêtres ouvertes. Les concerts dont les exécutants font plus de tapage que musique tandis que la chanteuse s’égosille sur un texte inintelligible. Le volume sonore des supermarchés, avec fond musical qui me déplaît et publicité qui me casse les 👂. Car j’ai l’ouïe fine et, justement, l’organe sensible de Madame est servi. Ou plus exactement desservi par une société de plus en plus bavarde et bruyante. Désordonnée et incivile.

Je rêve aussi d’un monde de couleurs qui se répondraient, s’harmoniseraient, se juxtaposeraient, composeraient un tableau de nuances et de sensations. Certes, me direz-vous, Madame est artiste-peintre. Mais faut-il être artiste, et peintre, pour saisir le sens de l’ambiance, du bien-être, de l’harmonie, du repos de l’oeil et de l’âme ? Certes pas, toutefois, comme pour le monde du bruit que je changerais volontiers en monde du silence, il me semble qu’autrui ne connaît, et ne pratique, que les tons indécis, imparfaits, mal assortis, grossiers, vulgaires, accrocheurs, racoleurs… -. Stop, Christine, laisse donc aux autres leur perception, même si tu estimes qu’elle est de mauvais goût !-

Mon conseil. D’ailleurs, le mauvais bruit, le mauvais goût, la mauvaise gamme chromatique, existent-ils vraiment autrement que dans notre pauvre tête, qui n’est pas celle des autres ? Que par notre œil, notre 👂, notre ❤️, notre âme, qui ne sont pas apanage d’autrui ? La tolérance passe aussi par là ! Post-scriptum. – . S’il-vous-plaît, baissez le son , vous me cassez les 👂 !-