»-. La légende s’est également emparée de ces derniers moments de la vie du grand compositeur, pour ajouter à son calvaire une sorte de mélodrame. On raconte qu’il mourut dans la pauvreté absolue, qu’il manqua du plus strict nécessaire, que personne ne resta à son chevet pour le soigner, et que seul un médecin d’un dispensaire venait le voir de temps à autre. On prétend même qu’à l’heure de sa mort, il était complètement abandonné de ses amis, et que ce fut un étudiant pauvre qui lui ferma les yeux.

Rien n’est plus faux. Notre cher malade était entouré des meilleurs soins. Son propre médecin le visitait chaque jour, et un autre médecin, un de ses amis intimes, passait chez lui régulièrement tous les deux ou trois jours. Des ✋ attentionnées lui donnaient des remèdes, la nourriture et tous les soins nécessaires. Autour de son lit se pressaient tous ses amis. L’atmosphère qui régnait dans la chambre du malade, d’ailleurs, n’était nullement déprimante. -. Il n’est pas donné à tout le monde, lorsque la fin approche, de passer des journées et des 🌃 entières à se demander si on a fait bon usage, de sa vie, ou si on l’a gaspillée… Cette question, à ce moment, s’impose à moi, de force… Toute ma vie, j’ai cru que la musique était mon seul, mon véritable but ici-bas, rien que la musique, toujours la musique. Mais à présent, dans l’obscurité des 🌃, je ne suis plus certain de rien…- » Carl von Pidoll (La vie passionnée de Beethoven)
Belle histoire et mignonne ambulance !
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