– Quand on n’aime, on ne compte pas. Ni son temps, ni sa peine, ni surtout ses Ă©lucubrations…-, me disais-je tout en tirant le đïž. L’affaire est d’importance, il s’agit d’un đ de NoĂ«l destinĂ© Ă ma petite-fille MahĂ©va dite MawĂ©, ĂągĂ©e de 26ans. Pour cette jolie blonde aux yeux bleus, point de đ, de đ ni de đ, je m’essaie Ă des silhouettes de femmes. AprĂšs une primaire d’accrochage, couleur rose fanĂ©, j’ai passĂ© une couche d’un glacis brillant vert d’eau. Mon fond est fin prĂȘt, au travail ! Sachant que les prĂ©liminaires, sĂ©chage compris, m’ont coĂ»tĂ© quasiment une journĂ©e de travail pour les trois vantaux…
CĂŽtĂ© idĂ©es, car il faut bien dĂ©terminer un fil rouge, je dĂ©limite une vague đ„ en papier-cadeau collĂ© de diffĂ©rentes origines et illustrations, ce qui importe, c’est la gamme chromatique choisie dans des tons vifs. De la joie, de la gaitĂ©, de la jeunesse ! J’ai traitĂ© les trois panneaux Ă la suite, pour garder l’unitĂ© et ne pas perdre mon propos en chemin, pour conserver les proportions et un air de famille parmi ces demoiselles en jupes et chevelures. Plus une journĂ©e pour les trois, en comptant l’indispensable temps de sĂ©chage. Le lendemain, je trace, au feutre Ă l’alcool, Ă â levĂ©e en me fiant Ă ma fantaisie, lesdites silhouettes, que je peaufine avec quelques traits de pinceaux vivement colorĂ©s. DĂ©jĂ trois jours ? Quand on n’aime, on ne compte pas ! Il s’agit maintenant de dĂ©corer chaque panneau sĂ©parĂ©ment, en le personnalisant tout en conservant l’unitĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e en amont. Allez, cinq jours pour trois panneaux, plus un pour les finitions, montage du paravent, agrafage de la doublure en tissu, etc… Le compte y est, Ouf ! Au suivant ! Ce sera, en đ pour ma fille BĂ©atrice, » La ballade de la đ », en trois chĂąssis, s’il-vous-plaĂźt, fort heureusement dĂ©jĂ bien commencĂ©s, car đ dangereusement se rapproche !

Mon conseil. -. Ne se lancer dans ce genre de dĂ©fi que si on est motivĂ© par la tĂȘte et par le â€ïž, et surtout rapide. Ne pas laisser traĂźner l’ouvrage, sous peine de ne jamais le terminer ! Sachant que j’ai dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© trois paravents, j’ai donc un peu d’expĂ©rience et beaucoup de passion-patience… Post-scriptum. Les journĂ©es ne sont que des haltes de quelques heures dans mon existence trĂ©pidante de peintre-barbouilleuse… Je n’en sacrifie pas pour autant mes autres tĂąches et ma promenade quotidienne, ni les deux crĂ©neaux hebdomadaires de mon atelier associatif. Ă moi de caler mon emploi du temps, et surtout de m’y tenir !
M’avez-vous crue ? L’intention Ă©tait lĂ , mais trois jours par panneau, c’Ă©tait vraiment trop peu, en comptant les alĂ©as de la vie courante, et surtout les rĂ©pĂ©titions et concerts que ma chorale offre Ă la population en ces temps d’Avent. J’ai doublĂ© le crĂ©neau imparti, et complexifiĂ© le thĂšme. Ouh, la menteuse !
Beau travail !
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C’est trĂšs beau! bon aprĂšs-midi MTH
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