»-. Nana Sahib montait le premier đ. Un serviteur tenant une vaste ombrelle de soie aux crĂ©pines l’abritait du âïž. Un autre, un chasse-mouche noir et or Ă la â, Ă©cartait de lui les insectes. Une procession de đ« fermait le cortĂšge. Ils devaient ĂȘtre au moins quatre-vingt ou cent Ă porter les bagages du Rajah et de sa suite. La Rani attendait son invitĂ© dans la premiĂšre cour de son Palais. L’ đde celui-ci se rangea Ă cĂŽtĂ© de l’Ă©troit escalier de marbre prĂ©posĂ© Ă cet effet. Pour faire honneur Ă la reine de Jansi, le Rajah s’Ă©tait couvert de joyaux.

Des brassards d’Ă©meraudes et diamants enserraient ses bras. Autour de son cou Ă©taient enroulĂ©s plusieurs rangs d’Ă©meraudes, chacune grosse comme un Ćuf de pigeon, mĂȘlĂ©es Ă un plastron d’Ă©normes diamants. La poignĂ©e de son sabre Ă©tait constituĂ©e d’une mosaĂŻque de diamants et de rubis. Une plaque de diamants et d’Ă©meraudes retenait son turban. Chacun de ses doigts portait une đen argent enchĂąssĂ©e de rubis, de diamants et d’Ă©meraudes. MĂȘme sa ceinture Ă©tait incrustĂ©e de pierres prĂ©cieuses. Selon la coutume mahrate, il avait suspendu Ă ses oreilles un grand anneau d’or ornĂ© de lourdes perles. Il tenait Ă la â une paire de gants de suĂšde gris, de facture europĂ©enne, qui contrastait curieusement avec cet Ă©talage oriental de richesses. Imposant et digne, il avait incontestablement noble allure. La munificence de Nana Sahib Ă©tait lĂ©gendaire, il avait apportĂ© des đ pour tous… » Michel de GrĂšce (La femme sacrĂ©e)
Une histoire pittoresque ! Un tableau original !
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