»-. Même l’hiver ne les laissait pas en repos. La journée, il fallait aider les domestiques qui coupaient le bois dans la forêt, s’occuper des bêtes matin et soir, gaver les oies et les 🦆, et, à la veillée, casser les noix au moyen d’un 🔨 de bois. Julien y trouvait quelques satisfactions, car, si les ✋ ne chômaient pas, il pouvait enfin écouter une autre voix que celle de Madeleine, ces légendes périgourdines dans lesquelles apparaissaient souvent le lébérou, la chasse volante ou la Dame blanche. Ils mangeaient alors des châtaignes en buvant du vin chaud et, parfois, l’enfant avait l’impression de faire partie d’une famille.

Une seule récompense venait ensoleiller ces journées interminables. Madeleine, qui pétrissait le 🍞 et le cuisait, avec l’aide de Philippe, pour les domestiques qui habitaient les communs, confectionnait à cette occasion, pour Julien, une sorte de fougasse dans laquelle elle glissait quelques raisons secs. Un régal. Une fête, qu’il attendait impatiemment, mais dont elle se cachait en lui apportant le 🍰. Comme si, à ce sujet aussi, elle se sentait coupable d’une trahison vis-à-vis de ses maîtres. » Christian Signol (Pourquoi le ciel est bleu)
Belle histoire, joli tableau.
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A lovely story v different
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