C’est le père Noël !

-. Ouvrez, les enfants, c’est le père Noël ! Ouvrez, jolie famille, c’est le père Noël !-. Allez-y, ouvrez ! -. Ta sœur et toi, allez ouvrir-. La première, Catherine s’approcha de la porte. Elle le vit, minuscule et déformé par le judas, réjoui, vêtu d’un costume de père Noël ridicule, planqué derrière une grosse hotte et ne put s’empêcher de sourire. Alors elle ouvrit. Le froid emplit la pièce surchauffée, en même temps que l’imposante 👥. Catherine frissonna. Derrière elle, Gabriel sautillait d’excitation alors que Thaïs, à la fois effrayée et fascinée, se blottissait contre son père.

-. On a été sages, les enfants ?-Oui, oh oui !-. Et les belles dames ?-. Oui, elles ont été sages aussi-. Alors, il fit un pas dans le salon. Et puis, cela s’était passé comme cela, au milieu des lumières, des guirlandes colorées, des petits fours, du 🍾 et de la montagne de 🎁 qui jonchaient déjà le sol, parce qu’il les disposait déjà tout autour de l’immense 🎄 qui touchait le plafond. Le temps s’arrêta, le silence opaque ponctué seulement par le son des grelots et le bruit du papier froissé des paquets qu’il extrayait de sa hotte. -.Douce 🌃, sainte 🌃…- » Adèle Breau (Le marché de Noël)