»-. William se rendit chez son tuteur le lendemain pour faire sa demande en mariage à Marie Vanneau. La jeune fille répondit en français, il ne put jamais se souvenir plus tard comment elle s’était exprimée, mais se rappela seulement la petite révérence polie qu’elle lui adressa, comme s’il lui avait proposé une place de gouvernante. Mais il jugea ses paroles et son attitude dénuées de chaleur. William réfléchit alors qu’il n’apportait pas toute l’attention désirable à ses fiançailles et il embrassa Marie sur la joue. Elle resta de glace. Il s’inclina et lui baisa la ✋, il trouva cette main inerte et sèche comme une feuille de papier, dans la sienne. Sur ces entrefaites, la femme vulgaire que le tuteur avait épousée surgit d’un air affairé et les complimenta, laissant traîner derrière elle une odeur de sueur fort déplaisante. Encore un mariage mal assorti !

Ah, eh bien, lui, en tout cas, allait faire un mariage convenable, sans arrière-pensée. Certes, Marie n’avait pas de dot, mais ils n’en seraient pas gênés pour autant, le presbytère était d’un bon rapport. William rentra chez lui un peu plus tard, le ❤️et l’esprit en fête. Il s’était laissé guider par Dieu, avait trouvé la femme qu’il désirait et ils étaient désormais promis l’un à l’autre. Bien que William se refusât à évoquer le côté profane du 💒, il ne pouvait s’empêcher de penser que cette union mettrait bientôt fin à ses tourments physiques. Ce soir-là, comme tous les soir, le Pasteur, avant de se coucher, s’agenouilla au pied de son lit en chemise de 🌃 et pria plus longtemps et avec plus de ferveur encore que d’habitude.’ ‘ Paméla Hill (Le Pasteur)
Un peu triste cette demande en mariage ! Joli portrait de mariés.
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