Étre vegan, ou ne pas l’être, na !

-. Dis, Christine, n’as-tu pas la conscience citoyenne, et écologique ? En cette fin d’année qui marque de grands bouleversements, plus que jamais il ne faut pas inscrire le foie gras, ni le saumon, ni d’ailleurs le chapon ou le rôti de 🐄 dans notre menu de réveillon !-. Vous l’aurez compris, la copine qui ainsi m’interpelle et tente de m’endoctriner est vegan, elle préserve la planète, le bien-être animal et surtout celui de son âme. C’est son choix, qu’elle assume, c’est son droit, que je ne conteste pas. J’ai toutefois droit à mes propres choix, et le droit qu’on les respecte. Ceci dit gentiment, bien entendu, car nul n’a le droit de faire la leçon à son prochain.

Toutefois, en y réfléchissant… Combien d’entre nous se privent de 🥂, foie gras et chapon farci aux truffes non point par idéologie mais pour de vulgaires mais bien réelles contraintes budgétaires ? Quant à ma copine, en période de disette, ayant jeûné durant 72heures consécutives, elle se régalerait sans états d’âme d’une cuisse de 🐔 rôti, si les 🥕 venaient à manquer. Fort heureusement, elle ne m’a pas invitée à son festin de reveillon, dont je n’ose imaginer la farandole de légumineuses sans sauce et le 🍰 sans œufs, ni crème, ni chocolat, ni gluten… Miam !

Mon conseil. Chacun fait comme il lui plaît, en fonction de son porte-monnaie, de ses goûts, de ses convictions, de son entourage, de son environnement. Personne ne tente de faire partager lesdites convictions, tout comme personne n’envisage de lui faire renier ces fameuses convictions. Chacun-chacune ses théories et son assiette, spartiate ou hyper calorique. Bon appétit !