»-. William souleva le loquet, et entra dans la petite chambre du grenier. Sa femme n’y avait apporté aucun changement, et elle était presque vide. On y voyait une chaise longue, un table de toilette et enfin quelques papiers sur une table près de la fenêtre. Des dessins ! Pourquoi Marie ne lui avait-elle jamais dit qu’elle dessinait ? La chose en soi ne l’intéressait pas, mais il se devait de ne rien ignorer de ce qui lui appartenait, et de jeter un coup d’œil sur les croquis, pour savoir. Des toits et des cheminées, la rue en contrebas, les 🏡 prises en enfilade et un passant sur le trottoir, quelques esquisses d’enfants. Sans aucun doute, Marie s’était conduite d’une manière malséante, mais il était d’accord pour les portraits d’enfants. Marie avait bien saisi l’expression calme et décidée de Kate, les joues rondes de bébé de Lissy. Ces croquis étaient charmants, il faudrait les encadrer et les accrocher au petit salon ou même dans son bureau.
Il continua à regarder autour de lui. Le châle de soie de Marie, qu’elle n’avait pas emporté au bord de la mer, était suspendu au portemanteau sous son chapeau d’hiver sur le mur du fond. Assailli par les souvenirs, il s’approcha et caressa les franges soyeuses. Un beau tissu, vraiment ! Bientôt, peut-être, si elle était remise, après ces vacances…. Oui, un beau tissu brodé d’🐦, de 🌹, de feuilles. Pour mieux voir le dessin, William voulut s’approcher du châle. Et s’aperçut alors qu’il était retenu dans la fente d’une porte…. Ainsi, chaque 🌃, poussée par la luxure, elle franchissait ces quelques mètres tapissés de toiles d’🕸️… Elle poussait la porte de la chambre de l’homme, au bout du passage… » Paméla Hill (Le Pasteur)
L'atelier peinture de Christine 
Un tableau original, belles couleurs.
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