»-. Margaret…-. Sarah a l’ordre de ne plus jamais me laisser seule avec toi-. Personne ne peut s’interposer entre des époux, ma chère. Je préfère que ce soit toi qui demandes à Sarah de sortir -. Je ne suis plus ta femme, ni toi mon mari-. Margaret… Approche ton fauteuil de la cheminée, Margaret, et bavardons tranquillement. Fais sortir ta femme de chambre -. Je ne m’assierai plus jamais au coin du 🔥 avec toi. Je ne partagerai plus ton lit. Qu’est-ce que le 💒, sinon la luxure ? Je dois te prier de quitter ma chambre, et de ne plus jamais y entrer jusqu’à ma mort, où tu pourras alors faire ce que tu voudras. Je te connais, je sais ce que tu es et ce que tu as été. Je sais tout cela, comprends-tu, William ?-. Ma chère…

Ma chère, les mariages sont l’œuvre de Dieu. Ton attitude est blaphématoire-. Je revois mes propres messages de Dieu. Qui es-tu, pour te prendre pour un vase d’élection selon Les Écritures ? Je te le dis, que le mariage est un péché. Aucun de mes enfants ne se mariera. Je continuerai à habiter sous ton toit, car partir provoquerait un scandale. Ne crains rien, le dimanche, j’irai à l’église en voiture, honorerai le banc du presbytère et écouterai tes sermons. Tu es un prédicateur réputé, William. Lequel de tes paroissiens imaginerait que tu n’es pas ce que tu parais être, ou que ta vie n’est plus qu’un simulacre à partir de maintenant. Et jusqu’à la mort de l’un d’entre nous. Le péché de l’Eden, nous le connaissons désormais toutes deux, n’est-ce pas, Sarah ? Le péché du paradis terrestre. Cette 🌃 encore, et toutes les 🌃, vous dormirez ici. Et il n’entrera pas-. » Paméla Hill (Le Pasteur)
Une triste histoire, joli portrait.
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