Faire le Grand X… façon Christine

-. Dis, Christine, tu le sais, la représentation d’un tableau dans l’espace, ce n’est pas là mon point fort… Je ne maîtrise guère le dessin, encore moins la composition. Comment reproduire au mieux des oeuvres qui m’ont tapé dans l’oeil, si au préalable je peine à les tracer ?-. Mon élève soulève là un problème de débutant, qui peut se résoudre en faisant appel à diverses solutions.

La plus technique, pour ne pas dire la plus académique, consiste en la mise au carré, soit un quadrillage de l’œuvre à exécuter, reproduit à l’échelle sur la toile. Avec des repères précis, le dessin est ainsi facilité. Ardu, long, compliqué sur un modèle visuel repéré sur Internet, bref, barbant, je zappe… Je te propose plutôt de tracer, à la craie, un X de repérage sur ton support, puis de placer grosso modo les divers éléments constitutifs en t’aidant dudit repère. C’est moins précis ? Tant mieux, voilà qui va, en sus, t’aider à t’échapper du copié -collé tout en te fournissant des éléments sur lesquels appuyer ton tableau. On essaie ?

Mon conseil. -. Dis, Christine, laquelle de ces deux méthodes te séduit pour tes propres interprétations ?-. À vrai dire, aucune. J’ai, il y a longtemps, débuté avec le X, puis avec le temps et l’expérience…étant une imaginative, je n’ai nul besoin de me référer à un modèle. De plus, je me repère plutôt bien sur ma toile, tout en perpétuant toujours les mêmes erreurs, sur lesquelles je fais l’impasse, c’est là aussi ma signature. Quant au tracé préliminaire, effectué le plus souvent à la craie, parfois au feutre à l’alcool pour garder la spontanéité, il n’ajoute guère de difficulté. -. Alors, que faire ?-. Essayer les deux méthodes, plus une troisième, plus une quatrième, etc.. Puis choisir, assumer, et signer !