»-. Vous savez, je me suis offert de nombreux amants… La Madone des sleepings n’a pour auréole que le cercle vicieux de ses caprices et pour chapelle les chambres de luxe des grands palaces. Alors, je me sens grièvement froissée, et mon orgueil souffre, parce que, pour la première fois de ma vie, le 26 juin, moi, Winifred Grace Diana, Lady Wynham de Glencoe Castle, dont une ancêtre la comtesse de March dite Agnès la Noire, résista dix-neuf semaines aux assauts des Anglais derrière les murailles du 🏰 de Dunbar, je vais abdiquer ma fierté. Recevoir quelque chose d’un homme au lieu de donner-.

Avez-vous donc toujours donné ?- . Toujours… Jusqu’à présent, j’avais eu pitié des femmes innombrables qui mettent leur point d’honneur à tirer beaucoup du portefeuille de leurs amants… Être payée par un homme, quelle que fût l’élégance du geste, quelle dégradation pour la femme ! Quand ils m’envoyaient des 💎ou des🌹, je le leur retournais avec ma carte et ces mots. Ni 🌺ni 🎁, afin de bien leur faire sentir qu’ils étaient mes inférieurs… Maintenant, je vais rentrer dans l’écran des asservies, en devenant l’épouse soumise et reconnaissante d’un homme qui m’aura procuré la richesse sans laquelle je ne peux vivre. Tant pis pour moi. Et pour lui aussi -. » Maurice Debroka (La Madone des sleepings)
Une façon de voir les choses ! Beau tableau, belles couleurs !
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