Viens chez moi, j’habite au bord du lac

 ». Est-ce que ce n’est pas merveilleux ? Moi, je trouve que c’est merveilleux -. De chaque côté du chemin, au-delà des chênes et des pins, on devinait une multitude d’autres 🌲 dressés en rangs serrés, vaste forêt profonde, verdoyante et inexplorée, qui moutonnait à l’infini. Les rayons du ☀️ jouaient entre les troncs et zébraient le chemin de flèches lumineuses. Les écureuils sautaient de branche en branche, et tout un peuple d’🐦s’agitait dans les sous-bois. La🚗 négocia un dernier virage, pénétra dans une clairière, et dépassa un banc de bois jonché de feuilles sèches, et une rangée de boîtes aux lettres plantées sur des piquets. Tom y vit des noms familiers.

Un corbeau coassait non loin dans les bois. Des feuilles tombaient sur le toit de la 🚗. Une vive lumière embrasa le pare-brise, et les 🌲 se firent moins denses. Par une déchirure de la forêt, Tom aperçut à ses pieds, nichée dans un écrin de verdure, une longue étendue d’eau d’un bleu profond seulement troublé par le sillage argenté d’un ⛵. Le lac avait grossièrement la forme d’un rein. Chacune des imposantes villas disséminées autour de la rive était pourvue d’un ponton qui s’avançait résolument dans l’eau. Sur la vaste terrasse d’un vaste bâtiment de plusieurs étages à la façade percée de rangées de hautes fenêtres et ornées de loggias suspendues, un garçon en veste blanche apportait une consommation. Un cavalier émergea de derrière un chalet, puis disparut derrière un rideau de sapins. -. Tiens, Bud a sorti son ⛵. Et Neil est en train de se faire rôtir sur la terrasse du club-. » Peter Straub (Mystery)