»-. L’histoire de l’Antiquité est remplie d’excellentes pages qui chantent la gloire du vin et des alcools. Horace raconte du vieux Caton qu’il ranimait souvent sa vertu dans le vin. Et s’il nous est resté de lui le célèbre effet de manche par lequel il terminait, invariablement, quel qu’ait été le sujet de son exposé, tous ses discours au Sénat, on peut craindre, tellement son obstination nous paraît acharnée, qu’il ait souvent parlé sous l’empire de la boisson. Les méchantes 👅 affirment que c’est un travers répandu le monde parlementaire. –Carthage doit être détruite et vive le vin !–

Les Romains, mais ils n’ont ni découvert les vertus de l’alcool ni été les seuls à le célébrer, utilisaient l’eau de vie d’Armagnac comme remède. C’était sans doute une excellente application de cet excellent produit, mais probablement un peu limitée. Elle indique néanmoins, et assez clairement, jusqu’où peuvent aller les vertus de l’alcool. Très loin… l’alcool fait changer d’état, il éloigne les contingences quotidiennes, il rend meilleur, il crée une espèce de parenthèse dans l’existence et, dans l’euphorie qu’il produit, il soulage du poids de beaucoup de contingences. Ce ne sont pas ici des paroles d’ivrogne ou d’alcoolique, mais simplement des propos d’homme de goût. » Robert Colonna d’Istria (L’art du Luxe)
L’alcool réhabilité ! Amusant portrait !
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