C’est qui, la patronne de notre Atelier de peinture associatif qui, sur deux créneaux horaires, rassemble une vingtaine d’adhérents, soit autant de personnalités et d’aspirations diverses ? C’est moi, Christine, chargée de son animation, de sa pédagogie et des interactions avec nos divers partenaires et interlocuteurs. À la suite de divers incidents, j’ai été obligée, moi qui déteste les conflits et privilégie les accommodements raisonnables, de faire savoir, d’une voix mesurée et sans toutefois me fâcher, que je ne suis pas seulement la détentrice de la clé du local. Soit, pour ma modeste personne, six heures de présence hebdomadaire, plus un travail de contacts, d’organisation et de communication en amont comme en aval avec son lot de tracas, non qualifiés, non quantifiés.

Chez les artistes-peintres, l’égo est particulièrement surdéveloppé, ce qui nuit à l’esprit d’équipe, et à l’esprit tout court. Je gère des individus, non des individualismes. Je suis libre d’appliquer ma pédagogie, éprouvée depuis plusieurs années d’enseignement, qui consiste à avancer progressivement dans la bienveillance tout en expliquant un certain nombre de bases techniques. Je suis ouverte à toutes les suggestions, on en discute, mais la décision finale m’appartient, sachant que je tranche dans l’intérêt du groupe et du respect des valeurs associatives. Bref, ne vous en déplaise Messieurs -dames, c’est qui le boss ? C’est Christine !
Mon conseil. Ce n’est pas la première fois que j’interviens pour rappeler le but de notre activité artistique, à savoir PEINDRE ensemble et faire la promotion de la peinture en milieu rural par le biais d’ateliers pédagogiques, de projets divers et d’expositions de tableaux. C’est toutefois la première fois, à la suite desdits incidents et d’un relâchement certain y compris dans le respect des horaires, que je hausse gentiment le ton pour reprendre la ✋. Et croyez-moi Messieurs Mesdames, ne pas la lâcher ! -. Dis, Christine, comment s’est-il terminé, ton petit recadrage ? Fort bien, mes arguments ont été entendus, voire soutenus… Une seule personne, perturbatrice en chef, a claqué la porte de L’Atelier, sur des insultes. Bon débarras !
Les joies du monde associatif 😉
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C’est bien de se faire entendre ! Il y aura toujours des mécontents, quoiqu’on fasse !
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Je ne savais pas que les conflits embrouillent aussi dès lieu de création aussi porteurs de joie de vivre
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Bravo Christine, il faut toujours un ou ne chef , car sinon c’est l’anarchie, si tu peux faire régner l’ordre sans élever la voix , je te tire mon chapeau (en l’occurence mon bonnet car il neige) moi, j’en serais incapable et ce n’est pas en hurlant que l’on arrive à apaiser les débats, je le sais bien mais… bisous bon après-midi, j’aime beaucoup ton portrait car c’est bien un auto-portrait dis? MTH
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Promis, juré, craché, c’est un autoportrait, où je me suis joliment représentée à mon avantage…
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J’aime beaucoup ton autoportrait… Et tu fais bien de ne pas te faire marcher dessus. Non mais!
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