»-. La route filait tout droit, bête comme une chaussée militaire, désespérante. La 🚙 y soulevait un tourbillon de poussière. Assommé par la chaleur, ébloui, Simon ne voyait plus rien, entendant à peine Amos qui montrait, à gauche, un grand étang, puis, à droite, sur une butte, un village flanqué de trois moulins. San Matéo, capitale de l’île. Enfin, la 🚙 s’arrêta.-. C’est là-bas, il y a encore un peu à marcher-. C’était d’abord un chemin assez large bordé de murets, puis un sentier qui coupait une terre plantée d’énormes figuiers. Au bout de ce champ, il fallut s’arrêter, les bicyclettes ne pouvaient aller plus loin. On était sur une grande dalle de pierre, au milieu d’un chaos de cailloux et de blocs provenant du mur écroulé qu’on devait maintenant franchir. Un nouveau sentier sur une terre semblable à la précédente. La 🏡 était au bout, leur tournant le dos, posée sur une terrasse peu élevée, au milieu de quelques 🌲 tordus et d’un enchevêtrement de figuiers de barbarie. -. Et bien voilà, vous êtes chez vous –

Il sentait qu’il fallait dire quelque chose, s’exclamer, admirer, mais son esprit demeurait vide. De l’autre côté du mur bas qui délimitait devant la 🏡 une sorte de cour à demi dallée, s’étendait une terre nue, plantée d’un unique amandier. Plus loin, une aire à 🌽, étincelante de lumière. Là, se dressait une curieuse construction qu’on aurait pu prendre pour un tombeau, ou un oratoire primitif. -. C’est la citerne. Vous avez de la chance, elle a encore de l’eau -. » Jacques Peuchmaurd (Le ☀️ de Palicorna)
Jolie maison pleine de couleurs !
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