Chez Ali Baba

Chez Ali Baba, dans sa caverne, c’est chez moi, dans mon atelier de peinture situé au sous-sol de ma 🏡. Là, l’esprit Ali Baba a pris le dessus -dans ma 🏡 un peu aussi, je l’avoue, car je suis une fantaisiste et une créative, mais, n’y vivant pas seule, j’y modère mes excès-. L’Atelier, lui, m’appartient tout entier, il s’encombre chaque jour un peu plus, dans un espace pas très grand (environ 15m2) fort heureusement doté d’une réserve.

Il faut vivre avec son temps… Je l’ai récemment équipé d’un coin ordinateur, distinct de l’ordinateur familial, pour plus d’indépendance, équipement que j’ai logé, plutôt à l’étroit, dans un coin, sur une console. J’ai ajouté une table carrée, centrale, pour mes menus exercices de bricolage, dessin, collage, encadrement, etc. Faute de place, la table est minuscule, mais me rend cependant bien des services. Si j’étais raisonnable, je supprimerais le bon gros canapé si confortable et accueillant avec ses coussins… Mais non, ce coin m’est indispensable, pour faire la pause thé ou café, méditer, rêvasser, accueillir mes copines et certains de mes clients privilégiés. Restent les murs, encombrés d’étagères, la machine à laver et l’évier car l’ atelier s’invite dans la lingerie, ma table de travail avec son chevalet, devant la fenêtre. Beaucoup trop de fournitures, de CD et de magazines, plus un local WC bien pratique pour vivre en autonomie. Et le plafond, qui accueille divers éléments de suspension, tel ce panier en osier qui a perdu son fond mais accroche allègrement les petits cartons de mon projet Viens chez moi j’habite chez une copine. Car, outre les tableaux, beaucoup trop nombreux, s’entassent aussi les projets pédagogiques, 🐦, 🦋, nos amies les Bêtes, Picasso, Noël, etc…

Mon conseil. Au secours, où ranger tout le reste ? Il reste un peu de place en réserve, entre la chaudière et l’étendoir à linge, mais j’ai besoin d’avoir, sous l’oeil, tout ce bric-à-brac coloré qui structure mon temps et mon espace. Sinon, j’oublie que je possède des trésors, dignes de la caverne d’Ali Baba. Et si je continuais comme cela sans me remettre en cause, en rangeant un peu, en déplaçant beaucoup… Après tout, on verra bien, pourquoi vouloir à tout prix optimiser l’aménagement des lieux, si je m’y trouve bien par ailleurs ?