»’-. Ibiza est une ville coloniale, du moins telle que Simon imagine une ville coloniale. Au quai unique est amarré un paquebot blanc, qui lèvera l’ancre à l’approche de la 🌃, pour éviter la chaleur du jour. Sur ce quai, qui est le grand boulevard de la ville, des terrasses de café bondées, envahissent la chaussée. Une foule en chemisette va et vient, pour voir et se faire voir. Des fiacres trottinent, des 🛵pétaradent, les v🚗de sport se font admirer. Des peintres américains, barbus, accompagnés de splendides créatures en blue-jeans, palabrent, c’est le génie en exil.

Au-dessus s’élève la ville, facade blancheur, façade blanche, comme un jeu de construction. Des remparts signés Charles Quint authentifient l’ancienneté et donc la gloire de la cité. Au sommet de la pyramide, car l’ensemble compose une pyramide, la nature et les hommes ont bien fait les choses, la tour de la cathédrale et le drapeau de la citadelle. La mer est immobile, le ciel lourd, on a chaud à ne rien faire. Quand on s’éloigne un peu du centre, marqué par un monument à la gloire des corsaires, et qu’on se dirige vers la jetée, la comédie de chaque soir s’estompe avec le bruit. On entre dans une zone calme, où la lèpre apparaît avec les femmes énormes et les gamins qui piaillent. Ça sent le 🐟 et le goudron, les filets sèchent dans la poussière, il y a des cadavres de barques, des ancres rouillées, des barques éventrées. Cela finit bêtement par des rochers affreux, où la 🌊 laisse, avec des algues grises, des bouchons, des morceaux de bois et d’innomables choses. » Jacques Peuchmaurd (Le ☀️ de Palicorna)
Un récit qui laisse imaginer une belle ville. Joli tableau, gourmand !
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Aș veni cu drag , dar, cu PANDEMIA de COVID-19 😦 am cheltuit și banii de înmormântare ! 😦
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