».-. đ„ que les hommes regardent dans la đ profonde, đ„ qui brĂ»le et ne chauffe pas, qui brille et ne brĂ»le pas, đ„ qui vole sans corps, sans â€ïž, qui ne connaĂźt ni case ni foyer. Feu transparent des palmes, un homme sans peur t’invoque. Feu des sorciers, ton pĂšre est oĂč, ta mĂšre est oĂč ? Qui t’a nourri ? Tu es ton pĂšre, tu es ta mĂšre, tu passes et ne laisses tracĂ©. Aucun bois sec ne t’engendre, tu n’as pas les cendres pour tes filles, tu meurs et ne meurs pas.

L’Ăąme errante se transforme en toi, et nul ne le sait. đ„ Des sorciers, Esprit des eaux infĂ©rieures, Esprit des airs supĂ©rieurs, culture qui brille, luciole qui illumine le marais, đŠ sans ailes, matiĂšre sans corps, Esprit de la force du đ„, Ă©coute ma voix, un homme sans peur t’invoque. » chant bantou, traduction LĂ©opold Sedar Senghor
Belle évocation du feu dans ce chant et sur ce tableau !
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