»-. On sait, ou l’on a tort d’ignorer en tous cas, que dans tous les pays de la foi catholique, des semaines durant avant le Mardi Gras, chaque futur dévot s’applique à s’amuser, pour que le repentir ensuite ait plus d’appâts. Et c’est alors pour tous, du 🤴 au domestique, que masques, danses, festins, 🎻 et boissons et maints autres plaisirs de toutes les façons -. C’est en ces termes, élégamment traduits en jolis alexandrins, que Byron évoque le carnaval de Venise. Cet avant-propos souligne deux aspects importants de ce qu’est une fête, et de ce qu’elle doit être pour apporter le plaisir qu’on en attend. Une fête, d’abord, est une rupture avec la vie ordinaire, elle est ensuite un mélange de tous les plaisirs.

L’homme de luxe se moque pas mal des vertus générales et des caractéristiques de la fête, il n’est pas un sociologue, il est un jouisseur. Il n’a pas de temps à perdre dans des analyses trop subtiles d’une manifestation qu’il considère, avant tout, comme un élément de son existence. Néanmoins, il ne lui est pas indifférent de savoir que la fête, comme aux autres hommes, lui est indispensable. « – Apollon ne peut vivre sans Dyonisos -, écrit Nietzsche. En d’autres termes, l’ordre ne peut exister sans des infractions à l’ordre. Et le quotidien n’est supportable qu’à la condition, de temps en temps, de le rompre. » Robert Colonna d’Istria (L’art du Luxe)
Bonjour Christine joli tableau de Venise, le pont des soupirs , les gondoles… Bisous bon après-midi MTH
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Beau portrait de Venise !
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