Ô New-York, selon le poète africain

 »-. New-York ! D’abord, j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux longues jambes. Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre. Si timide. Et L’angoisse devant les rues à gratte-ciels, levant des yeux de chouette parmi l’éclipse du ☀️. Sulfureuse ta lumière, et les fûts livides dont les têtes foudroient le ciel, les gratte-ciels qui défient les cyclones sur leurs muscles d’acier et la peau patinée de pierres.

 »-.

50x60cm  » Oh, mon New-York ! », galerie Bons baisers de…

Mais, quinze jours sur les trottoirs chauves de Manhattan… C’est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre dans un bond de jaguar. Quinze jours sans puits ni pâturages, tous les 🐦 de l’air tombant soudain, et morts sous les hautes cendres des terrasses. Pas un rire d’enfant en🌸, sa ✋ dans ma ✋ fraîche. Pas un sein maternel, des jambes de nylon. Des jambes et des seins sans sueur ni odeur. Pas un mot tendre en l’absence de lèvres, rien que des ❤️ artificiels payés en monnaie forte. Et pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des cristaux de corail. Nuits d’insomnie, oh 🌃 de Manhattan ! Si agitées de feu follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides. Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d’enfants. » Léopold Sedar Senghor ( Éthiopiques)

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