»-. Nous avons acheté une grande, encombrante propriété au possesseur de laquelle on aurait donné en Allemagne le titre de duc… Plus de cent hectares de forêt qui, dans vingt ans, ressemblera vraiment à une forêt, mais qui, maintenant, n’a qu’une allure de broussailles… Nous avons un verger. Un parc. De grands 🌲, de longues allées de tilleuls. Granges et hangars sont nouvellement bâtis et ont une allure décente… Toute la propriété est séparée du monde par une clôture en bois, une sorte de palissade. La cour, le verger, le parc et les granges sont aussi séparés les uns des autres par des palissades.

La 🏡 est à la fois bonne et mauvaise. Bonne, parce que plus spacieuse que l’appartement de Moscou. Claire, chaude, recouverte de zinc, bien située. Elle possède une terrasse donnant sur le jardin, des fenêtres à l’italienne, etc. Mais elle est mauvaise, en ce sens qu’elle n’est pas assez haute, pas assez neuve. Qu’elle a, de l’extérieur, une apparence bête et naïve. Et qu’à l’intérieur elle surabonde en punaises et cafards, qu’un seul moyen permettrait d’exterminer, le 🔥. Rien d’autre n’a le moindre effet sur eux. Il y a, à quinze pas de la 🏡, un étang plein de carassins et de tanches, ce qui fait qu’on peut les pêcher directement de sa fenêtre. » Anton Tchekhov ( Correspondance)
Belle maison sur ce tableau 🖼
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