Sept jours à New-York

 »-. New-York ! Je dis New-York, laisse affluer le sang noir dans ton sang. Qu’il dérouille tes articulations d’acier, comme une huile de vie. Qu’il donne à tes ponts la courbe des croupes et la souplesse des lianes. Voici revenir les temps très anciens, l’unité retrouvée, la réconciliation du 🦁, du ♉ et de l’🌲. L’idée liée à l’acte, l’oreille au ❤️, le signe au sens. Voilà tes fleuves bruissants de caïmans musqués et de lamantins aux yeux de mirages. Et nul besoin d’inventer les sirènes. Mais il suffit d’ouvrir les yeux à l’arc-en-ciel d’avril. Et les oreilles, surtout les oreilles de Dieu qui, d’un rire de 🎷, créa le ciel et la terre en six jours. Et, le septième jour, il dormit du grand sommeil nègre. » Léopold Sedar Senghor (Éthiopiques)

Dimensions 40x60cm Jazz, vendu

Une réflexion sur “Sept jours à New-York

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s