Angela au grand ❤️

 »-. Toute la fortune de mon Angela est tombée dans vos ✋… c’en est fait ! Me permettez-vous d’emporter les vêtements de ma fille ?-. La garde-robe de votre fille ne me regarde pas. Vous pouvez aussi emporter vos lits et les ustensiles de votre ménage. Qu’ai-je besoin de toutes ces misères ? Mais prenez garde de soustraire quelque objet de valeur, j’y veillerai -. Ayez encore un sentiment humain. Soyez compatissant envers nous. Ce n’est pas moi, c’est ma fille, mon Angela, dont vous causez la ruine. Oh, de grâce, ayez pitié d’elle, prêtez-lui, à elle seule, la vingtième partie de cette fortune que vous m’avez arrachée -. Cette scène de comédie commence à me fatiguer-.

Oh mon père, oh mon père, j’ai tout entendu, je sais tout. Avez-vous donc tout perdu ? N’avez-vous plus votre Angela ? Ne travaillera-t-elle pas pour vous, mon père ? Ne vous abaissez pas plus longtemps devant cet homme orgueilleux. Ce n’est pas nous qui sommes pauvres et miserables, c’est lui qui vit dans sa richesse, abandonné comme dans une solitude. Il n’est pas de ❤️ au monde qui batte près du sien, dans lequel il puisse verser ses peines quand la vie le désespère. Venez, mon père, quittez cette 🏡 avec moi, partons, afin que cet homme ne se délecte pas plus longtemps de votre douleur -. Le chevalier éprouva un tourment et un remord violents. Le chevalier n’avait jamais aimé. -. Signor, écoutez-moi, je ne vous ai rien gagné, rien. Voici ma cassette, elle est à vous. Je vous dois encore autre chose… Je suis votre débiteur.-  » Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (Le bonheur au jeu)