»-. Ils entrèrent dans l’atelier. C’était une petite pièce carrée, extraordinairement claire car la lumière tombait du plafond, où Amos avait fait percer un vasistas. Accrochées ou appuyées au mur, une dizaine de toiles, dont quelques-unes de grand format. Une table basse, avec une 🎨, des brosses, des tubes, et un tabouret. -. Eh bien, je crois que tu as bien travaillé, tu es content ?-. Très content. C’est la lumière, surtout. Ça, c’est Palicorna..? Tu n’as pas idée de la variété de la lumière, ici. Il te faudrait venir au printemps, ou à l’automne -. C’est de la vraie bonne peinture. Et même beaucoup plus-.

Et ils se mirent à parler de la couleur et de la matière, et toujours de la lumière. Il fallait bien que le chemin qu’avait suivi Amos fût de quelque manière spirituel, pour l’avoir mené de ses machines à broyer l’homme aux espaces éthérés qu’il peignait aujourd’hui. Il y avait eu une période intermédiaire où, en couleurs violentes d’abord –des bleus métalliques -, puis en blanc, il avait représenté de grands 🐦 stylisés, anguleux et cruels encore, qui peu à peu avaient laissé la place, à mesure que le blanc l’emportait, à des formes apaisées. Qui, à leur tour, s’étaient fondues dans cette recherche éperdue de lumière. Ce chemin était celui qui avait mené Amos de la guerre à la paix. Une Paix intérieure, conquise, et qu’il approfondissait maintenant dans le désert blanc et or de Palicorna. » Jacques Peuchmaurd (Le ☀️ de Palicorna)
Belle histoire un tableau 🖼 original
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Je trouve que ton art se bonifie avec le temps.
C’en est saisissant
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