
»-. Pour certains, c’est un cabinet de curiosités. Pour d’autres, cela s’apparente plutôt à un musée des horreurs. Impossible de rester insensible devant l’étonnante collection du musée Fragonard. Ouvert au premier étage d’un bâtiment de l’ École nationale vétérinaire d’Alfort, il est dédié à l’anatomie comparée des animaux, et présente une collection de 4200 pièces. Une mine d’or. La collection a ouvert en même temps que l’école, en 1766. C’est l’un des plus vieux musée de France, pour les vétérinaires, il s’agissait de comprendre comment étaient faits les animaux.


Une fois poussée la lourde porte, on a l’impression de voyager dans le temps. Car le musée n’a pas changé depuis 1902. On y découvre une succession de vitrines, réparties dans quatre salles. Le parquet craque, on jette un œil aux hauts plafonds peints. Et l’on passe d’une vitrine à l’autre. Un squelette de marsouin côtoie un estomac de lama. Là, un 💀 de 🐎. Une peu plus loin, c’est une panse de 🐄 séchée qui intrigue. Il y a aussi toutes ces créations en papier mâché, véritables oeuvres d’art qui permettent de mieux comprendre l’anatomie. Et une centaine de moulages de plâtre.


Chaque étagère révèle son lot de surprises. Comme celle où une centaine de boules sont exposées. Certaines ont la taille d’une balle de ping-pong, d’autres pourraient servir à une partie de 🎳. Ce sont des calculs biliaires, retrouvés pour la plupart dans des 🐮 ou des 🐎. » ( Petits musées, grandes histoires)


Belle série de portraits d’animaux pour illustrer la présentation de ce musée
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Thanks for sharing this. Anita
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Beautiful
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