Nuitamment… Scène de ménage

 »-. Je ne veux plus te voir, va-t-en !-. Tu es vraiment trop bête !-. Et il sortit. -. Cette fois, c’est fini!-. Parvenu à la route, il s’arrêta. Des deux cotés, la chaussée s’étendait, livide, sous la 🌙, avant de se perdre dans la 🌃. Vers la gauche, c’était La Salada, vers la droite El Vasco. Il prit à droite. Il allait lentement, l’esprit vide, sollicité seulement par le dessin que traçaient quelques grands 🌲 tordus sur le ciel clair, par cette 🌒 ronde qui le précédait dans sa marche, par la chanson vite interrompue d’un grillon. L’air était d’une extraordinaire douceur. On avait envie de le palper comme un tissu de soie, délicatement, pour en sentir au bout de ses doigts la tendresse. Des 🏡 blanches dormaient sur le bord de la route. Des bêtes s’agitaient dans les étables basses. Un 🐓, qui avait ouvert un œil par mégarde, trompé par la clarté inhabituelle de cette 🌃, lança un cri qui tourna court. Puis le silence revint.

Il avait parcouru un peu plus d’un kilomètre, quand il lui sembla entendre un bruit de pas. Il s’arrêta, c’était bien cela, en effet, un pas tranquille et régulier qui faisait crisser le sable et le gravier. Bientôt il distingua une 👥, avant même de l’avoir reconnue, son ❤️ battit soudain si vite et si fort qu’il porta la ✋ à sa poitrine. C’était Sarah. -. Bonne 🌃-. Bonne 🌃-. Où allais-tu, comme ça ?-. Nulle part, je me promenais. Et toi ?-. La même chose, j’étais peut-être même parti pour marcher toute la 🌃. Je ne sais pas. Je ne pensais à rien… De toute façon, comme je suis quasiment sans logis…-. Comment ça ?-. Il glissa son bras sous celui de Sarah. Un pas, puis un autre. Ils recommencèrent à marcher. » Jacques Peuchmaurd (Le ☀️ de Palicorna)