Sur son enfance, poser un 🖌️tendre

La peinture est décidément magique. Son art, sans cesse renouvelé, sans cesse en mouvement, sans cesse en devenir, transporte l’artiste, et plus spécialement le peintre-barbouilleur, en des époques, des épisodes, des lieux, des situations inédits. La meilleure histoire que l’on puisse se raconter, et prendre plaisir à PEINDRE et dépeindre, ne serait-elle pas celle de nos tous débuts, celle de notre enfance ? Celle où l’on gribouillait pour le simple plaisir de gribouiller, ou pour offrir un si joli dessin à Maman ?

Enfance triste ou enjouée, heureuse ou compliquée, aimante ou délaissée, tout un chacun-chacune a son passé, à se réapproprier pour le narrer, ou le dépasser pour l’oublier, ou le transcender pour le glorifier. Peu importe la réflexion, reste la démarche, et surtout le concept artistique… Par des petits riens, des croquis, des animaux, des contes ou des personnages de contes de fées, on avance ainsi pas à pas dans le dédale de son âge tendre. Oser PEINDRE, c’est aussi oser retrouver son âme d’enfant. Ce n’est pas si difficile, elle est là, à fleur de peau, à fleur de souvenir, à fleur de 🖌️.

Mon conseil. Pour oser PEINDRE avec son âme d’enfant, il faut poser un regard malicieux, naïf, interrogateur. Débuter par des œuvres simples, des toiles qui racontent une histoire sans en tirer de philosophie. Un enfant avec un ballon, un seau et sa pelle dans un coin de plage, une cabane de sorcière ou une 🏡 en 🍞 d’épices, un 🏰 -fort, un bonhomme de neige ou un 🎁 enrubanné… Autant de petits plaisirs de la vie, qui ont égrené nos trois ans, nos cinq ans, nos dix ans, et iront bien jusqu’à nos soixante-dix ans, jusqu’à faire de nous un artiste au grand ❤️. Allez, en la compagnie de la petite fille que je suis restée, on oublie ses complexes de grand(e) ?