C’est la faute à Rousseau !

-. Le nez par terre, c’est la faute à Voltaire. Le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau– chante le petit Gavroche sur sa barricade, dans les Misérables. Cela se terminera d’ailleurs fort mal pour lui. Victor Hugo, qui, lui, a des lettres et de la culture, parle du philosophe Jean-Jacques Rousseau, et certes pas de Madame Sandrine Rousseau, passionnaria des écologistes, député de la République et donneuse de leçons patentée dans tous les médias qui relatent ses vertes élucubrations. Je m’intéresse peu, du moins dans mes chroniques, à la politique extravertie, mais là Madame Rousseau, il y a quelques jours, a franchi la ligne Rouge. MA ligne rouge. Carton rouge !

Il m’a même fallu un petit laps de temps pour réagir et commenter une de ses dernières énormités, à savoir -. Lâchez nos utérus !-, se faisant ainsi le chantre de l’infertilité lors d’une réforme de la retraite, dont le financement nécessite, tout de même, quelques futurs cotisants. Curieusement, peu d’écho, alors que ses collègues, confrères et consoeurs sont probablement pères et mères de famille et, hors hémicycle et polémiques enflammées, goûtent la douceur du foyer. Dame Sandrine n’a donc pas d’enfants, de neveux et de nièces à choyer, pas de copines, cousines enceintes et futurs papas comblés dans son entourage, pas d’exemples enfantins et de marchands de sable pour endormir les bambins autour d’elle, est-elle à ce point déconnectée de la vie des autres ? Carton rouge à Sandrine !

Mon conseil. -. Madame Sandrine Rousseau, lâchez mon utérus !-. Sachez, Madame, que tout au long d’une longue existence d’amours, travaux, voyages, reflections et contritions, joies et peines, lecture et tableaux, ce que j’ai fait de mieux, ce dont je suis le plus fière, ce sont mes enfants ! Cinq grossesses et accouchements, moult biberons et couches-culottes, 🌃 blanches et interrogations. La douce période de la petite enfance, les temps plus ingrats de l’adolescence, la maturité de l’âge adulte, l’art d’être grand-mère… C’est sûr, si la terre est surpeuplée, c’est la faute à Christine ! Carton rouge à Christine !!