Le tour du monde en capitales

 »-. Je connais bien les capitales. Londres n’est pas sans qualités, violente et nostalgique. Le remorquage dans la Tamise, tout ce qu’il y a de délicat… Et des brumes soudaines, épaisses. La baie de San Francisco, les mauvais jours. Sydney, en Australie, difficile de ne pas trouver merveilleuse cette ville quand on vient d’essuyer quarante jours d’océan Indien, les déferlantes sans relâche et la Tasmanie pour courronner le tout… Lisbonne aussi, et Montevideo, et Lima… Mais ce que je connais de Paris n’a rien à vous envier, des photos, des dessins, des récits. Des articles de journaux, parfois…

50x60cm  »Bons baisers de Paris  »

Je ne voyage que pour mon métier. Les rares fois où je reviens chez moi, j’y reste. Paris n’est pas loin, mais je ne vois pas bien ce que je pourrais y faire. Des grandes villes, il y en a partout. C’est toujours un peu pareil. Je préfère rester avec ma mère. Chaque minute compte, et, à chaque passage, je me dis que c’est peut-être la dernière fois que je la vois. Je veux éviter d’avoir des regrets quand je suis en mer. Et des remords, peut-être, aussi, plus tard… -. Le reste du repas passa dans les comparaisons des qualités que l’on attribuait aux diverses capitales. Chacun inventait, racontait des témoignages de voyageurs. On se lança dans une description effrénée des 🌃 de Mexico, la chaleur des petites Indiennes, affectueuses, délurées, –la marque des grandes civilisations-… » André Le Gal (Le Shanghaïe)

2 réflexions sur “Le tour du monde en capitales

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