J’aime beaucoup l’histoire de l’art, laquelle passe par une connaissance à minima, ou approfondie c’est mieux , des différentes œuvres et de leurs auteurs. Justement, récemment, est venu à ma rescousse un documentaire bien inspiré. J’aime les documentaires sur le sujet, qui m’apportent moult précisions avec lesquelles je suis en harmonie. Ou pas, mais le cas contraire fournit des arguments à mon sens critique. Bref, me voilà quasiment en accord avec lesdites célébrissimes toiles, sachant, pour rectifier mon propos, que certaines sont inconnues du grand public et d’autres au contraire beaucoup trop connues. »Cent meilleures peintures du monde », qui , du Caravage à Salvador Dali en passant par Vincent Van Gogh et Velasquez, et j’en passe et des meilleurs, fournissent un panorama intéressant et un œil novateur sur le cheminement des artistes-peintres, qui ne fut pas un long fleuve tranquille.
La plupart firent scandale en leur temps, et on comprend pourquoi, tant l’approche de leur auteur diffère de leurs prédécesseurs ou même de leurs contemporains. S’ils ont laissé trace, c’est que leur technique était plus audacieuse, le regard porté sur la société de leurs semblables plus acéré, leurs personnages plus authentiques via leur tristesse ou leur joie de vivre, leur gamme chromatique plus colorée, leur tracé plus stylisé, leur ambiance plus originale, etc, etc… -. Dis, Christine, si tu devais laisser une seule peinture qui fit trace, quelle serait-elle ?-. Aie ! J’opterai pour celle qui n’obtient même pas un succès d’estime, ni auprès de mes potes peintres, ni auprès du public. Je l’ai accrochée dans mon salon, mes proches ne la remarquent d’ailleurs même pas…-. Ma chouchoute ne paye pas de mine elle n’est pas dans l’air du temps. Elle m’en a pourtant coûté bien des efforts, de la recherche pour une composition logique, du temps pour coller moult petits éléments, de la réflexion, de l’application alors que je suis plutôt une barbouilleuse. Elle reste ma préférée, ma cent-unième en quelque sorte…

Mon conseil. Vous me ferez remarquer, à juste titre, que mes illustres prédécesseurs, dont fort peu étaient du genre féminin, étaient tous des artistes-peintres professionnels, avec clientèle de prestige voire de rois, ateliers réputés, au-delà même des frontières, élèves et apprentis à foison, parole écoutée. La peinture-loisir, à ma connaissance, n’était guère pratiquée, voilà qui aide pour réaliser des chefs-d’œuvre. Voilà aussi qui ne doit pas paralyser les barbouilleurs que notre siècle produit. Nous n’irons pas au musée, qu’importe. PEINDRE, c’est aussi s’amuser. Et… espérer, sans garder l’élémentaire sens de l’humour qui fait accepter et surtout assumer toute situation. -. Rendez-vous dans un siècle ou deux, sur une cimaise artistique de bonne réputation ?-. Tope-là, Christine !-. À bientôt…
Il me vient un mot, il y a l’histoire de l’art, ta choucroute chérie est plutôt la géographie de l’art 🙂
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C’est sûr qu’il vaut mieux ne pas se monter la tête et poursuivre son travail à son rythme. Un tableau original comme chouchoute
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Joli. Un petit air de Klimt? 😉
Tout va bien?
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