Le bonheur est dans le pré (suite et fin)

Ma chronique, tout comme mon tableau d’ailleurs, eût pu s’intituler L’écologie souriante, faisant ainsi la promotion humoristique du Grand Vert… Et faire ainsi la preuve en peinture que tous les diktats bobos écolos véhiculés par les professionnels du concept, élus, politiciens associations et autres donneurs de leçons, ne détiennent pas la vérité pure et dure. Pratiquer une écologie responsable et efficace, mais souriante, c’est aussi se faire plaisir tout en faisant plaisir à la planète. Voilà pour la communication et son édifiant discours, passons aux exercices pratiques.

J’avais en tête cette idée de dépoussiérer une écologie plus punitive que sympathique, 🖌️et 🎨en ✋. J’ai donc créé le personnage fictif, mais il ressemble fort à l’une de mes petites-filles, moins les couettes et la jupette à 🌺, de Miss Écolo. Laquelle, parfaitement décomplexée mais sûre de son bon droit, cultive un coin de potager à l’ancienne et recycle tout objet utile à elle-même comme aux autres. Car l’écologie bien comprise n’est pas égoïste, elle se partage. Quoi de mieux que le sourire, un brin d’humour voire un zeste d’autodérision pour faire circuler la bonne parole ? Ledit tableau, à savoir un quadriptyque que j’ai composé et peint en riant sous cape, est destiné à un concours. Bonne chance à tous les concurrents, je ne leur ferai guère d’ombre dans le pré avec mon pastiche !

Mon conseil. Je connais bien l’organisateur du concours, et mes fidèles abonnés aussi le connaissent, car il s’agit de mon pote Jackie, fidèle pilier de L’Atelier du jeudi et peintre émérite. Lui aussi me connaît bien, il ne sera donc pas surpris par ma bucolique prestation picturale. Tout ce que je risque, à part un ou deux fous-rires dans le public et quelques réflexions acerbes de la part des initiés, c’est de voir ma toile reléguée dans le couloir ou le placard à balais de la salle d’exposition… Allez, je plaisante, il le faut bien avec un thème aussi sérieux et sujet à polémiques que l’écologie ! Post-scriptum. -. J’ai le droit, et je me fais un plaisant devoir, d’exposer un second tableau, de quoi sans doute me faire pardonner mes excès. Excès, vous avez dit excès ! ?