Le conte de l’aigle et du renardeau

 »-. Il était une fois l’🦅, qui planait par là-haut, sur le dos des 🗻. Et, dans sa ronde, il tenait sous son œil tout le large du pays. Un 🦊 était là, qui venait de se gaver de genièvre. Il savait, de naissance, se moquer et faire la nique. Mais il ne savait pas encore, le malheureux, quel oeil cela a, un 🦅. À l’aigle, il a tiré la 👅. De la nue, dans l’instant, l’🦅 a foncé sur lui. Dans ses serres, il l’a agrippé, dans les airs, il l’a emporté, comme si ce fils de 🦊 n’était qu’un 🐰 de trois jours. -. Hé, va, gallefretier ! Hé, va, pauvre estafier ! Je t’apprendrai à faire ton pantin qui tire la 👅, comme si c’était la Mi-Carême !-. Là-haut, là-haut, il l’a emmené dans sa ronde, au-dessus de la grande plaine des moissons.

Projet Nos amies les Bêtes, R comme 🦊

Et le 🦊 qui, tout en bas, voyait comme des 🐜 les moissonneurs, tant qu’il pouvait piaillait. -. Apportez de la paille !-. Et 🦅 aussi, par dérision, criait. -. De la paille ! De la paille ! Vite ! Vite !-. Il a lâché le 🦊 juste au mitan de la plaine. Et le conte dit que, paille ou non, ce renardeau, tombant de si haut, a crevé par le milieu du ventre comme un crapaud. » Henri Pourrat (Le trésor des contes)

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