Hongkong, HK pour les intimes, semble avoir été faite pour la déambulation. S’y déplacer est un pur plaisir, on déambule dans les quartiers en même temps qu’on les dompte. Nulle ville au monde ne dispose d’un réseau de transports en commun aussi performant. Très vite, on apprend à s’engouffrer dans les tramways, à prendre un bus à la volée, monter dans un ferry pour traverser le port de Victoria, profiter de quelques kilomètres à pied. Puis grimper dans un taxi pour traverser toute la ville en moins d’une heure. Il faut savoir jouer de tous ses atouts pour profiter au maximum de HK. Mais c’est sûrement par la voie piétonne que l’on en apprend le plus. La petite superficie de la ville –attention, il y a tout de même largement de quoi marcher plus de dix heures par jour et attraper quelques ampoules – en fait un vrai petit territoire à portée de pas.

Chaque milieu conditionne le style de marche. L’île de Hong-Kong ne déroge pas à la règle. Elle impose ses contraintes, le béton, le verre, la pierre. Que du solide à se mettre sous la semelle. Il convient donc de se préparer au grand marathon urbain. Chaque milieu impose aussi ses codes directionnels. Ici, on pourrait s’attendre à une orientation facile, le plan de la ville est affiché sur toutes les stations d’autobus, les repères grattent le ciel… Et pourtant… On ne suit pas les voies de circulation pour aller d’un point A à un point B. On déambule un étage au-dessus de l’asphalte, au rez-de-chaussée des immeubles, on franchit les rues en apesanteur sur des passerelles prévues à cet effet. On n’évite pas les buildings, on les traverse. » Christophe Raylat (L’esprit voyage)
Belle description d’une ville 🏙 un tableau 🖼 original
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🙂 🙂 🙂
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beau tableau Christine, j’ai beaucoup aimé cette ville lors d’un voyage Bisous
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