»-. La đ de Diama est situĂ©e prĂšs de la mosquĂ©e, juste sur le cĂŽtĂ© sud de celle-ci- . Les enfants nous ont vu venir de loin dans le petit â” Ă moteur. Ils se sont agglutinĂ©s, lĂ oĂč en gĂ©nĂ©ral les pirogues abordent, une sorte de petite jetĂ©e faite de gros blocs de coraux gris. -. Tout Ă cĂŽtĂ© de la mosquĂ©e -. Un dĂŽme de fer blanc, quelque peu rouillĂ©, nous indique l’emplacement. Nous longeons le rĂ©cif pour nous en approcher. Les enfants courent comme des đŠ entre les piles de bois des đ , le long des ruelles, sautent par-dessus ceux qui tombent. -. Ăa ressemble Ă une cage Ă rats surpeuplĂ©e -. DĂ©jĂ , la pestilence arrive par bouffĂ©es infectes. Une pestilence Ă vous tourner le sang en un instant. Pas l’odeur forte, connue, familiĂšre, du đ qui sĂšche, mais celle des choses innommables, des vieilles carcasses qui pourrissent dans l’humiditĂ© des coraux entassĂ©s.

Nous demandons aux enfants la đ de Diama, la fille de PulaBunga. -. Oh, Diama… Diama !-, ils repartent en courant, faisant signe de les suivre. Les ruelles n’ont pas plus d’un mĂštre cinquante de large et sont coupĂ©es ici et lĂ par des marches inĂ©gales et branlantes. Il doit ĂȘtre prĂšs de midi, pas un souffle d’air ne pĂ©nĂštre Ă l’intĂ©rieur du village. La chaleur, la puanteur et mon Ă©nervement dont tels que je pense m’Ă©vanouir. Les enfants ont entourĂ© une maison. Ils crient. Ils appellent. La mosquĂ©e se trouve Ă trois pas, elle fait le coin de la ruelle. Ă demi Ă©croulĂ©e. -. On dirait plus une pissotiĂšre qu’un lieu de culte !-. Elle est lĂ … C’est elle. Je crois… » Hugues de Montalembert (Ă perte de vue )
DrĂŽle d’endroit. Beau tableau đŒ
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