Playboy et Playgirl

Je ne fais pas partie des lectrices du journal Playboy, à supposer qu’il y en eût, mais pourquoi pas. Non, ce sont les médias qui m’informent, via un coup d’œil jeté à la va-vite sur ma tablette, d’une affaire journalistique de la plus haute importance… Madame Marlène Schiappa, donneuse de leçons patentée, spécialiste en livres érotiques et secrétaire d’état du beau gouvernement de notre beau pays, spécialiste des questions féminines, des tenues dénudées et des propos spirituels, s’y livrerait sur des questions existentielles, et ce sur plusieurs pages. Je ne doute pas de la véracité desdites informations, mais voilà qui me navre, je dirais même qui me scandalise.

Que cette dame s’occupe donc plutôt de son sous-ministère, dont je pense qu’il s’agit vaguement et fumeusement d’une condition féminine qui ne l’a pas attendue pour s’affirmer. S’il lui reste du temps disponible, pour justifier de son immérité traitement de ministre et de son emploi du temps, qu’elle s’occupe donc de faire vider les poubelles, donner un avis éclairé et des solutions intelligentes sur le mal être qui étreint notre beau pays France et les désordres qui l’accablent. Allez, Marlène, au travail, des causes nobles vous attendent ! À défaut, ma chère Marlène, taisez-vous !