Brume sur Hong-Kong

 »-. Fin de matinée brumeuse sur Hong-Kong. On ne sait pas trop s’il fait mauvais, ou si le trouble est d’ordre industriel. À peine sortis de l’avion, on est happés par le métro local. Mêmes sièges, mêmes écrans de contrôle, même ambiance que dans l’Airbus que l’on vient de quitter. Dehors, entre deux tunnels, défilent de petits ports de pêche, des téléphérique qui filent à flanc de 🗻, la mer. Et une végétation omniprésente. Un tunnel survient, plus long que les autres. On somnole, la lumière se fait vive à la sortie de ce rêve. Le choc est brutal. Dans un même instinct, on colle le nez aux vitres, d’immense tours se dressent maintenant jusqu’au ciel en guise d’unique paysage. On pense tout de suite aux grands classiques du cinéma, à Blade Runner, au Cinquième Élément, on n’est pourtant pas dans les studios de la Warner, tout ça est bien réel.

Dyptique 50x80cm  »D’humeur rose est ma cité  »

A y regarder de plus près, le décor est plus proche d’un conte de fées que de la science fiction. Bienvenue au pays de Gulliver, une sorte de pays imaginaire à la Peter Pan, un Nederland pour trentenaires en mal de fric, un Paradis doré où l’on fait fortune comme on sort son 🐕. Hongkong, c’est sûrement un peu tout ça, mais pas uniquement… Au pays de Mao et de ses descendants, se dresse une ville sur laquelle le socialisme semble ne pas avoir de prise. Véritable Eldorado pour une Chine en manque de repères, Hong-Kong est un trait d’union entre Orient et Occident. Une cité qui érige le modernisme en religion, tout en perpétuant ses traditions. » Thomas Bianchin (L’esprit voyage)

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