Viens chez moi, j’habite  »benaise »…

… par exemple, dans une cabane, en toute décontraction, avec un confort minimaliste, avec tout de même un filet d’eau pour me débarbouiller… et laver mes 🖌️et 🎨… Quoi de mieux qu’une cabane retirée pour se déconnecter de toutes les connexions, faire retraite dans le silence et la sobriété, se couper du monde et des peurs, chaos, épidémies et autres théories révolutionnaires et contre-révolutionnaires. Hélas, ou plutôt tant mieux, je ne suis pas seule même si je suis solitaire, j’ai une famille, avec mari, enfants et petits-enfants, 🏡, 🐈 et 🌺 dans mon jardin, et adhérents dans mon atelier de peinture associatif. La cabane qui me fait tant envie pour m’y ressourcer, je ne peux que la PEINDRE, et la localiser… ailleurs. Dans un ailleurs qu’il m’appartient d’imaginer.

Et voici donc dans ma cabane, avec une idée dans le coin de la tête, la traiter comme les impressionnistes l’eussent fait. De 🖌️en 🔪, de couleurs en couleurs, ma cabane s’est plutôt muée en une bâtisse suffisante pour y loger, à gauche mon atelier de peinture, à droite les rayonnages de tous les livres qui me font la vie spirituelle, on ne se refait pas ! Et pour le décor, me direz-vous ? Je me suis perchée assez loin de la civilisation pour que toute visite en ma cabane se mérite… et me mérite. Bref, me voilà bien en mon repaire. Dans le patois poitevin, on dit benaise, ce qui veut dire bien à l’aise, dans leur jargon les jeunes diraient plutôt bien dans ses baskets, ou pire. J’ai peint ce 🖼️ très rapidement, sans quasiment faire de pause, pour justement ne pas laisser poser et reposer l’ambiance, l’inspiration, les lieux imaginaires de mon bien-être…

40x40cm  »Clin d’œil sur cabane  », galerie La meilleure façon d’habiter

Mon conseil. -. Certains 🖼️ justifient d’une anticipation et d’une composition réfléchies, puis d’une mise en peinture laborieuse. D’ailleurs se font à l’instinct, à la pointe du 🔪, en juxtaposant les couleurs sans (presque) prendre le temps de la réflexion, pour ne pas laisser s’échapper l’idée de départ, et la developper benaise. -. Ne pas oublier, dans son bonheur de terminer la toile, de prendre du recul par rapport au chevalet. Quelques pas en arrière et quelques secondes suffisent pour juger, d’un coup d’œil, si le travail, exécuté dans la rapidité mais non dans la précipitation, ne présente pas de fautes grossières d’appréciation quant à la perspective ou la gamme chromatique.

Une réflexion sur “Viens chez moi, j’habite  »benaise »…

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