»-. Un dromadaire ? Mais il n’y a pas de dromadaires en Espagne -. Nous ne sommes pas en Espagne, hélas. Nous sommes en plein Sahara -. En plein Sahara ! Mais alors, cet animal est mort de…-. Mort de soif. Naturellement -. Hergé (Le 🦀 aux pinces d’or) . On a souvent célébré la sobriété et la résistance à la soif du 🐫. Son adaptation à la chaleur est remarquable, une température interne capable de jouer au yoyo entre 34 degrés la 🌃 et 42 degrés le jour, d’ingénieux mécanismes de réduction des pertes hydriques, et un coussinet sternal lui permettant, une fois couché, de maintenir son abdomen bien au-dessus du sol brûlant. Malin, mais le coup de maître réside dans la bosse ! Ce n’est pourtant qu’un simple amas de tissus adipeux.

Une astuce physiologique qui lui permet de tenir dix jours sans boire en saison sèche, et de supporter une déshydratation de 30%de son poids sans défaillir, alors que l’homme tourne de l’oeil dès 10%. Il ne boit, contrairement à nous autres humains, que pour le passé, pour rétablir sa balance hydro minérale, et on peut le voir s’enfourner cent litres d’eau en cinq minutes pour étancher une grosse soif. Mais tout animal a ses limites, sans bonnes et grasses touffes de drinn ou d’afaso, la capacité de résistance de notre ami chute lamentablement. La digestion de ces savoureuses graminées s’accompagne hélas de quelques dommages collatéraux, haleine fétide, renvois nauséabonds et vents méphitiques à rendre blème le chamelier le plus endurci. » Christophe Raylat (L’esprit voyage)
Beau portrait d’un dromadaire 🐪
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