Les couloirs du temps

Bientôt cinq années que je sévis parmi vous, chères lectrices et lecteurs. Plus exactement quatre ans et demi de présence quotidienne à votre service pour mon plus grand plaisir. Car il m’a m’a fallu, en amont , six longs mois pour penser mon projet, réfléchir à un concept simple, à savoir partager ma passion pour la lecture et la peinture via des chroniques courtes et ciblées. Puis en confier la réalisation technique et la mise en ligne à mon fils Bertrand, informaticien dans la vie civile, avec la mission de me concocter un produit que je puisse gérer toute seule, avec ma petite tête et mes petites ✋. À vrai dire, il n’y croyait pas trop, quant à moi j’y croyais très fort…

Outre mon étiquette de barbouilleuse invétérée, je suis également animatrice d’un atelier de peinture associatif, voilà qui me procure bien des peines mais aussi bien des joies. Ses deux séances hebdomadaires, via la participation bien involontaire de ses adhérents, me fournissent moult réflexions quant à l’art de PEINDRE, sa pédagogie, son enseignement, ses techniques, que je simplifie voire codifie au maximum pour ne pas rebuter mes élèves… et les lecteurs de mes chroniques. Le public des expositions de peinture – avec ses réactions, souvent bon enfant, naïves et spontanées- n’est pas oublié, car, avec l’aide de mes potes peintres, j’organise régulièrement des évènementiels, dont le but s’affiche clairement. -. Promouvoir la culture artistique en milieu rural-. Nous avons vécu ensemble de grands moments, dont les confinements et autres restrictions de liberté engendrés par le COVID. Nous en vivrons d’autres, en ce moment, à Paris comme en province dans notre beau pays, la contestation fait rage, les poubellesnon ramassées flambent, les pavés volent, le début du chaos montre le bout de son nez…

Mon conseil…. Ce qui ne m’empêche pas, tout comme vous je l’espère, de vaquer à mes occupations, même si l’inquiétude est là, palpable, présente. Une toile blanche posée sur mon chevalet, une idée de 🖼️ pour conjurer le mauvais sort, un atelier pédagogique sur les 🐠 ou les 🦋, une petite chronique pour expliquer façon Christine que le bleu du ciel se grise avec une pointe d’orangé, la préparation d’une exposition de printemps, et hop ! ça repart dans les couloirs du temps.

Post-scriptum. Hélas, dans les couloirs du temps, je ne suis que médiocrement satisfaite de mon hébergeur word Press. Lequel modifie trop fréquemment ses paramètres, m’empêche depuis quelque temps de liker mes chroniques préférées, ne répond pas à mes jérémiades. Je n’ai plus guère confiance… Sans doute, sous peu, jugera-t-il bon de limiter mes chroniques, ou les ❤️ que je mets en commentaire pour remplacer les like ou pour les sublimer… Pourquoi pas, de tout supprimer, tout en me conservant le privilège de régler mon abonnement… Je vous le dis tout de go, alors, ce serait … Bye-Bye !