»-. L’aventure est au coin de la rue, mais aussi aux frontières du possible, de l’impossible. Elle nous attend, bien sûr, aux confins des déserts les plus arides, au ❤️ des mers tropicales, au sommet des monts les plus escarpés comme les plus arrondis, Himalaya ou Kilimandjaro. Mais peut-être aussi va-t-elle nous surprendre dans la pénombre de ce bar un peu louche, dans un compartiment de train, sous les traits d’une belle inconnue au sourire mystérieux… Il n’y a pas de terrain où elle ne s’acclimate, d’expérience dont elle ne se repaisse. Elle est partout et nulle part, dans un lointain inaccessible, dans un ailleurs nimbé de gloire, pénétré du parfum de l’enfance et des temps anciens. Mais aussi au ❤️ même des réalités quotidiennes comme des temps anciens.

S’il n’est guère d’aspect de l’existence humaine qu’elle ne soit susceptible de transfigurer, l’aventure n’en possède pas moins ses lieux et ses figures de prédilection, ses modèles de référence, sa géographie et son panthéon. L’aventure est d’abord celle des grands explorateurs, des navigateurs et des voyageurs au long cours dont la liste s’égrène de l’Antiquité à l’aube des temps modernes, avec ses heures de gloire, le sixième siècle et ses grandes découvertes, le dix-huitième siècle avec les expéditions de Cook, de Bougainville, de Lapérouse. Pour toujours, le passage de ces pionniers, mais aussi des flibustiers, des pirates qui leur ont succédé, a doté les régions qu’ils ont parcourues d’un Halo de mystère et de prestige. Pierre Mac Orlan, aventurier des lettres, poète de l’interlope, admirateur du monde de la pègre, a chanté le prestige qui s’attache à certains noms de lieux. » Jacques Lanzmann (Marches et rêves)
Un jour Mac Orlan reviendra à la mode j’espère, en attendant pas grand monde le connait c’est bien dommage
J’aimeJ’aime
Beau récit et un tableau 🖼 original
J’aimeJ’aime