»-. Qu’on se représente une salle entière ornée de 🖼️ de Renoir. C’est comme un ruissellement rouge, des fruits, du sang, des 🌸 écrasées contre les murs. D’un peu plus près, une confusion orientale, comme un tapis miraculeux, plusieurs études sur le même morceau de toile, femme nue, fillette en 👒 rose ou rouge, 💐 de 🌹, de coquelicots, d’oeillets, de géraniums ou de sauges. Paysage grand comme la ✋, cercle de mer et d’étendue. Mais, de la masse rouge même, émergent des gris cendrés infinis où tremblent l’argent et la nacre, où l’émeraude, la turquoise, la perle et le diamant noir pénètrent l’opale, où la moindre palpitation colorée de la moindre tache de peinture retentit doucement.

Et, de plus près encore, ce sont la plage et l’océan, les 🌲 qui tordent leur flamme, les fleuves roulant dans le ciel renversé, les 🎀, les 👒, les cheveux dénoués des femmes, les 👗, toutes les rosées de la Terre mêlées à tous les prismes de l’air pour pétrir des troncs et des branches gonflés de sucs, des chairs tendues par le sang, des seins frais, des bras ronds, des ventres durs. Des hanches moites, de lourdes eaux translucides où scintille le rubis. C’est une transposition lyrique, ingénue, spontanée, dans une forme qui semble naître et renaître incessamment d’un foyer sensuel et inépuisable. » Elie Faure (Histoire de l’art)
Joli tableau 🖼
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