»-. Avez-vous dĂ©jĂ visitĂ© le marchĂ© aux đŠ ?-. Son mutisme lui plaisait, Ă ce titre elle aurait pu ĂȘtre une fille chinoise. Mais les yeux obliques et profondĂ©ment enfoncĂ©s dans l’orbite de Monsieur Tsin Kao Tze s’assombrirent. Depuis que sa fille unique s’Ă©tait enfuie pour Ă©chapper au mari que son pĂšre lui destinait, Monsieur Tsin avait effacĂ© de son vocabulaire le mot fille. De toute façon, une fille ne mĂ©ritait pas que l’on s’interessĂąt Ă elle. Son cerveau Ă©tait incapable de concevoir la doctrine confucianisme de la vĂ©nĂ©ration et du respect aux parents. Borghild laissa la question de Monsieur Tsin sans rĂ©ponse. Cette fille Ă©tait impossible, mĂȘme si, pendant un fugitif instant, le miracle de l’intimitĂ© s’Ă©tait produit entre eux. Ils se comprenaient sans parler, et c’Ă©tait en principe ainsi que cela devait ĂȘtre.

-. Mademoiselle Borghild rĂȘve -, expliqua son pĂšre Ă son hĂŽte chinois. -. Une mauvaise habitude nordique…-. Une excellente habitude, au contraire. Nous l’avons malheureusement perdue, dans le ShanghaĂŻ oĂč nous vivons aujourd’hui. Notre ville est devenue une ville au â€ïž mĂ©canique. Notre grand maĂźtre Tchang TsĂ© prĂ©tend que quiconque sent battre dans sa poitrine un â€ïž mĂ©canique perd sa puretĂ© et devient superficiel. Il en est ainsi de Shanghai, une ville superficielle. Ă mon avis, la puretĂ© ne se trouve plus que sur le marchĂ© aux đŠ-. Alice Ekert – Rotholz (Le temps du dragon)
Bonjour Christine, j’aime beaucoup ton tableau , les oiseaux en dehors de leur cage, bisous bonne journĂ©e MTH
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Jolis oiseaux sortis de la cage !
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Jâaime beaucoup.
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