». Dans les régions tropicales de la cordillère des Andes, bien avant l’arrivée des Européens, les indigènes de langue quechua connaissaient les vertus thérapeutiques de l’écorce, dite kina, d’un arbuste nommé kina-kina. La connaissance passa aux conquistadors Espagnols. En 1631, l’épouse du vice-roi du Pérou, la comtesse El Cinchon, fut sauvée d’une grave fièvre grâce à cette écorce. Dès extraits de cette poudre fébrifuge furent alors ramenés en Europe par les Jésuites. Un siècle plus tard, le naturaliste Linné donna son nom latin à l’🌲, en hommage à la comtesse Cinchona Officinalis. Le quinquina avait enfin son nom savant !

Au dix-huitième siècle, cette poudre était utilisée en Occident de manière empirique, avec plus ou moins de succès, contre toutes sortes de fièvres. En 1738, une mission scientifique est enfin envoyée au Pérou pour y étudier cette écorce. Des plants sont ramenés pour y être étudiés. C’est en1820 que deux pharmaciens extraient et identifient le principe actif de l’écorce, un alcaloïde qui donne son amertume à la plante, ils la nomment quinine. Une révolution de la médecine plus rationnelle est en marche, on s’aperçoit que des effets bactéricides de la quinine sur le parasite des marais, à l’origine de la malaria, dit aussi paludisme. L’🌲 lointain sauvera des millions de vie humaines. Les plants naturels des diverses espèces de Cinchona sont alors exploités, et malheureusement épuisés. Ils seront supplantés par des cultures en Asie du sud-est, Amérique du Sud et Afrique. Le petit 🌲andin est entré dans le jeu mondial de la concurrence… » L’Esprit Voyages
Une histoire intéressante joli tableau 🖼
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