Mal connue et mal-aimée, boudée, snobée, décriée, rejetée, la gouache figure en bonne place dans la trousse du petit écolier. Elle est donc le premier médium intermédiaire entre la ✋ et le 🖌️, on lui doit nos meilleures et souvent seules tentatives artistiques… J’ai débuté ma modeste carrière de barbouilleuse à la gouache, enfant tout d’abord, puis adulte lorsqu’un emploi du temps surchargé ne me permettait que de menues saynètes sur des feuilles de papier qui finissaient à la poubelle. Mes premières oeuvres, il y a plus de vingt ans, je les ai aussi exécutées à la gouache, technique réputée facile et surtout rapide, qui m’a ouvert la voie (d’eau) vers mon médium de prédilection, l’acrylique. Et vers des dimensions de plus en plus grandes, quittant le papier pour le 🖼️ sur toile. Souvenirs, souvenirs…
La technique en est quasiment la même, on mixe et on fait chatoyer les couleurs avec la même intensité, sachant que la 🎨est plus réduite et qu’il faudra, en conséquence, fabriquer soi-même les teintes manquantes. Mieux vaut, pour des questions de conditionnement en tubes de petite contenance, la réserver à des oeuvres de dimensions modestes, qu’il faudra en sus encadrer ou mettre sous verre, tout comme une aquarelle, car la gouache pâlit… Mais ce qui est petit est joli, n’est-ce pas ? En corollaire, on transporte aisément une boîte de gouaches, un ou deux voire trois 🖌️suffisent largement pour assurer la mise en peinture. Que des qualités, sauf que… -. Dis, Christine, l’intitulé même »PEINDRE à la gouache », ça ne fait pas vraiment sérieux !-. Je te l’accorde, mais tout de même… -. Préjugés, préjugés…

Mon conseil. -. Pourquoi ne pas tenter l’aventure, par exemple pour rehausser une aquarelle sans caractère ou bien un peu pâlichonne, les deux techniques se complètent fort bien et même se répondent. -. Je préfère, quant à moi, en glisser quelques tubes dans mon sac de voyage, pour barbouiller en vacances, sans me prendre au sérieux, quelques esquisses qui me laisseront de bons souvenirs, mais ne seront certes pas destinées à une grande carrière artistique. Souvenirs, préjugés …
« on lui doit nos meilleures et souvent seules tentatives artistiques » Tu as résumé mes seules incursions en peinture 🙂 Et j’aime bien cette idée de mélange deux méthodes…
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💗💗💗
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Mon frère – lui et sa femme étaient tous deux « barbouilleurs » comme toi – travaillait aussi bien à la gouache (ou à l’aquarelle, c’était selon) qu’à l’acrylique. Formats différents, sujets différents. Ma belle-soeur, elle, préférait la peinture à l’huile pour ses toiles. Ses portraits sur papier, ses esquisses, elle les faisait plutôt à l’encre de Chine (elle avait une préférence pour le sépia)e. Mais il lui arrivait aussi de faire des aquarelles. Tout dépendait des situations et des sujets. C’est intéressant de réfléchir à ces questions-là. Dommage qu’ils ne puissent plus se joindre à la discussion… sauf par mon intermédiaire (esprit, es-tu là ?).
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La peinture mène à tout, même aux esprits…💗💗💗
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La gouache est un peu boudée, c’est vrai mais beaucoup de peintres l’utilisent pour de petites esquisses sur le motif quitte à reprendre leur travail en atelier. Personnellement j’ai l’impression de ne pas l’avoir encore vraiment maîtrisée … l’acrylique me paraît plus facile. Mais l’huile reste mon médium préféré !
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Je crois que la gouache était la seule peinture que j’avais à ma disposition quand je peignais ! Joli tableau 🖼
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L’envie de reprendre me tiraille depuis un moment et votre article me fait penser que la gouache pourrait être un bonmédium pour m’y remettre !
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La gouache est un excellent médium pour reprendre confiance, et déboucher rapidement vers l’acrylique. Au travail !💗
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