»-. Dites-moi, messieurs, ces couvertures que vous avez sur le dos et qui vous servent de manteaux, vous ne les quittez jamais, même en été ?-. Jamais, même pas après notre mort-. Quel est, selon vous, le plus grand bonheur d’un homme ? Les femmes, ou plutôt l’💰?-. Voir la lumière du ☀️ !-. Quel usage faites-vous, Monsieur, de cette grande pipe que vous appelez, si je ne m’abuse, un calumet ? Mon mari aussi fume la pipe, il en possède une dizaine -. Cette pipe est sacrée, avec elle nous parlons au Créateur, au Grand Esprit, à Wah ‘Kon-Tah. Elle est faite d’argile rouge, comme un être humain -.
À quoi servent vos peintures sur le visage ? À vous préserver des 🦟, qui doivent être légion dans vos régions ?-. Elles servent à dire qui nous sommes, à dire la paix, la guerre, à parler de nos morts. À faire peur à l’ennemi et aux ignorants-. Est-ce vrai, princesse ☀️-Sacré, que vous mangez du bison séché ?-. Du pemmican, c’est de la viande de buffalo en poudre, avec de la graisse et des baies séchées. Nos hommes en emportent, dans des outres faites d’estomac de bison, pour les campagnes de chasse. Ma grand-mère m’a appris à le faire. Quand j’étais petite fille, j’aimais beaucoup manger le foie du bison cru, sa langue aussi. Et ses reins. C’est bon, c’est chaud… » Philippe Brassart (Le voyage chez les 👁️🗨️ pâles)
L'atelier peinture de Christine 
Beau portrait d’un Indien
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