Turbulences

Notre atelier de peinture associatif traverse une période de turbulence. Non point qu’il ne soit fort actif, puisque notre exposition de peinture annuelle a obtenu un vif succès. Toutefois, derrière un succès public, se dissimulent souvent des turbulences d’ordre privé, qu’il s’agit alors de masquer au mieux sur l’instant aux visiteurs, en faisant bonne figure. Notre atelier, sur deux créneaux hebdomadaires qui nécessitent ma présence, inscrit une vingtaine de peintres de tous niveaux, dont un, ou deux, ou trois, se croiraient plus légitimes que moi à l’animer, en me laissant bien entendu les basses besognes. C’est là une attitude courante dans tout groupe constitué, sachant que les peintres ont, en sus, un ego surdimentionné, on gère donc les petits accrocs et les blessures d’amour-propre au jour le jour. Sauf que…💔…

Halte là ! J’ai mission d’animer cet atelier selon un cahier des charges dûment approuvé, respectant les valeurs associatives. Il s’agit d’un lieu de créativité selon une pédagogie –la mienne en l’occurrence– ludique, tout en enseignant les bases techniques, pédagogie progressive et menant vers l’autonomie et le bonheur de PEINDRE. Je suis en sus responsable des projets de promotion de la culture via la peinture en milieu rural.- Je ne suis certes pas professeur diplômé des beaux-arts (vous non plus, d’ailleurs !), mais je sais tenir un 🖌️, même si mes oeuvres divergent d’un académisme de bon aloi… Si ma méthode ne vous convient pas, je ferme l’atelier. À vous de le relancer, avec l’aval des autorités compétentes, au vu de vos programme, CV et projets, si le 🖤 vous en dit… et si le courage ne vous manque pas…-. Ceci dit en toute amitié, bien entendu. Voyons, voyons, ne nous fâchons pas ! 💗💗💗

Mon conseil. – Gérer une structure artistique, cela demande de la disponibilité, de la bienveillance, de la compétence technique et une bonne dose de diplomatie. Je n’aime pas les conflits, je préfère les accommodements raisonnables, les compromis qui ne lèsent ni ne froissent personne. Ajoutez à cela que je suis un poids-plume et une artiste atypique dans l’art de la barbouille ! – De là à ne plus se sentir légitime, à se remettre en cause, à prendre du recul puis… à fermer boutique, il y a de la marge. C’est là qu’interviennent la réflexion, la concertation, l’explication, la décision… Post-scriptum. Sachant que je suis assurée du soutien inconditionnel de l’association dont dépend notre structure. Affaire à suivre ! ❤️ Où 💔 ?