»-. Avec la lecture du monde aux temps modernes était apparu le roman. Il avait atteint son apothéose au siècle qui pratiquait la religion du progrès, on commençait à parler des travaux du jeune Pasteur à la mort de Balzac. Coïncidence ? Mais les lecteurs de romans ne croient plus aux coïncidences, ils connaissent la logique intérieure du système, ils savent que rien n’est innocent, même les fausses pistes et les personnages secondaires, que tout a un sens. Pour Agnès, le roman policier, apparu précisément au dix-neuvième siècle, n’était qu’une systématisation, une épure de la structure romanesque.

Policiers ou non, pour fonctionner, les romans reposaient toujours sur trois principes, une intrigue, une transgression et un suspense. Le thriller concentrait ces mécanismes à l’extrême, parfois jusqu’à la plus extrême simplification, jusqu’à laisser visible, comme une carcasse abandonnée, la fine ossature romanesque. Après avoir dénigré la littérature policière, les nobles romanciers contemporains récupéraient ses recettes, adaptées au goût moderne, et pratiquaient cette mise en intrigue dont avait parlé son éditeur. Le roman devenait de plus en plus une procédure de résolution du mystère, une mise en équation en quelque sorte de l’énigme de l’homme. » Isabelle Hausser (La Table des enfants)
❤
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup le tableau et j’ai trouvé le texte des plus intéressants !
J’aimeJ’aime
❤️❤️❤️
J’aimeJ’aime
Un texte intéressant et beau tableau 🖼
J’aimeJ’aime
❣️
J’aimeJ’aime