Le bonheur, c’est un petit peu de poulailler…

 ». Cette année, j’ai planté mes patates, mais le sol est trop mouillé, je m’écris dans mes carnets avec mes légumes, du coup je sais où je suis. Je vais essayer de ne pas regarder mes patates avant un mois, je suis impatient, parfois je vais y voir un peu avant, je saurai si elles prennent suivant la pousse, au pied je gratterai la terre pour savoir si elles arrivent, si elles ont du retard elles poussent moins… Pour qu’elles soient belles, je ne mets rien, à part un peu de crotte du poulailler. Mettre du fumier, cela ne me plaît pas bien, car, au moment de les défouir, il en restera, il ne sera pas désagrégé, et la terre en prend le goût. Tu me diras, -. Cela n’a pas d’importance-, pourtant, on ne mange pas de fumier, voyons !

Je préfère racler ma crotte de 🐔, pas avec de la paille. La crotte se dissout dans la terre, tu n’en vois plus rien, elle se présente à toi légèrement gravillonneuse, mais à peine. Tandis que le fumier, il met du temps à se dissoudre. Rien de fibreux, mélangé à la terre, gris. Sur une couche un peu épaisse, la crotte de 🐔 ne sent rien, je la ramasse avec une bêche, et je la mets dans mon jardin, ça vide le poulailler, qui est couvert. Dans le poulailler, où dorment les volailles, je ne sais pas combien j’en ai, en fonction du dimanche où je les mange. Actuellement, elles ne pondent pas trop bien… Trop humide, trop froid, elles sont en grève. -. Raconte-moi, Paul, les mots du bonheur-. Le bonheur, c’est un petit peu de poulailler !- » Paul Bedel (Nos 🐮 sont jolies parce qu’elles mangent des 🌸🌹)